Québec, Octobre 2014. Raffinerie Valero à Lévis. Contrairement à la raffinerie d'Irving à Saint-John, NB, la plus grosse raffinerie du Québec n'est pas équipée pour traiter le bitume albertain. Le pipeline Énergie Est pourrait toutefois l'approvisionner en bruts légers, tels ceux de la formation de Bakken. Il n'est pas impossible que TransCanada décide d'y aménager un terminal maritime pour exporter les bruts de l'ouest. - Quebec, October 2014. The Valero refinery in Levis. Contrarily to the Irving refinery in Saint-John, NB, the biggest refinery in Quebec is not equipped to treat Alberta bitumen. The Energy East pipeline could still feed the Valero refinery in light crude such as those from the Bakken shale in North Dakota. TransCanada could consider setting-up a maritime terminal here to export the West's crude. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Québec, Octobre 2014. Les oies blanches de Montmagny. Depuis 43 ans, Montmagny tient à chaque automne son fameux festival de l'oie blanche, qui y fait escale lors de sa migration vers le golfe du Mexique. Or, le pipeline Énergie Est passerait à moins de 4 km à l'intérieur des terres. Benoît Gendreau, biologiste, travaille souvent comme guide lors du festival. « De plus en plus de gens veulent se réapproprier le fleuve, par l'observation, la chasse, les excursions en bateau », se réjouit-il. Ornithologue averti, ce ne sont pas les oies qui le préoccupent le plus dans le projet Énergie Est, mais plutôt les oiseaux de rivage. « Montmagny est un havre pour les oiseaux de rivage, qui sont un groupe menacé en Amérique du Nord, particulièrement au Canada. L'impact sur ces espèces serait plus grand que sur l'oie des neiges. » - Quebec, October 2014. The Montmagny snow goose festival. For the past 43 years, the town of Montmagny helds its famous snow goose festival every fall, as the white birds stop on their migration to the Gulf of Mexico. The Energy East pipe-line would run only 4 km inland. Benoît Gendreau, biologist works as a guide during the festival. «More and more people want to take back the river, by bird watching, hunting, or sailing», he thinks. Being an avid bird watcher, he is more worried about the birds living permanently on the river shore than about the snow goose. « Montmagny is a natural reserve for theses shore birds. They are an endangered group in North America, and particularly in Canada. The impact [of an Energy East leak] would be greater on those species than on the snow goose.» Valérian Mazataud | Hans Lucas
Québec, Octobre 2014. Les oies blanches de Montmagny. Depuis 43 ans, Montmagny tient à chaque automne son fameux festival de l'oie blanche, qui y fait escale lors de sa migration vers le golfe du Mexique. Or, le pipeline Énergie Est passerait à moins de 4 km à l'intérieur des terres. - Quebec, October 2014. The Montmagny snow goose festival. For the past 43 years, the town of Montmagny helds its famous snow goose festival every fall, as the white birds stop on their migration to the Gulf of Mexico. The Energy East pipe-line would run only 4 km inland. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Québec, Octobre 2014. Site d'interprétation de l'anguille de Kamouraska. Véritable doyenne de la pêche à l'anguille dans la région de Kamouraska, Gertrude Madore a monté pendant 50 ans ses filets sur les rives du fleuve Saint-Laurent. « On était plus de 110 dans les années 1970 », se souvient-elle. « On est rendu 12 aujourd'hui. » Mme Madore est propriétaire du centre d'interprétation de l'anguille, dont la mission est de préserver ce qu'il reste de cette activité autrefois lucrative, aujourd'hui déclinante. Elle voit d'un mauvais oeil le projet de pipeline Énergie Est : un déversement de pétrole dans l'une des rivières affluentes finirait immanquablement par engluer, à marée basse, les rives du fleuve. Pour la pêche à l'anguille, ce serait le coup de grâce, croit-elle. « Ma crainte, c'est qu'ils vont polluer le fleuve comme à Lac-Mégantic. », du nom de la ville québecoise où un train chargé d'hydrocarbure a explosé le 8 juillet 2013, causant la mort de 47 personnes. - Quebec, October 2014. The eel education center in Kamouraska. Gertrude Madore is like the godmother of all eel fishers on the south shore of the Saint-Lawrence river for the past 50 years. «We were more than 110 fishermen in the 70's», she recalls, «today we are only 12...». Mrs Madore runs the Eel education center, which goal is to preserve the memory and culture of eel fishing in the area. She doesn't like the idea of having the Energy East pipe-line run close to her fishing nets. Any leak in a smaller tributary river would end up on the banks of the Saint-Lawrence river at low tide. It would mark the end of the eel fishing she believes. «I fear they're going to contaminate the river just like they did in Megantic», she says, remembering the Quebec town where an oil train exploded on july 8th 2013, causing the death of 47 people. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Québec, Octobre 2014. Site d'interprétation de l'anguille de Kamouraska. - Quebec, October 2014. The eel education center in Kamouraska. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Québec, Octobre 2014. Saint-Germain. Les Jardins de la mer. Originaire de Kamouraska, Claudie Gagné a fondé en 2000 Les Jardins de la Mer, qui propose des herbes fraiches et des mélanges aromatiques séchés, toutes cueillies sur les battures. Elle compte parmi ses clients les prestigieux restaurants Toqué, à Montréal, et Laurie Raphaël, à Québec. Claudie n'a nullement besoin d'un dessin pour comprendre l'impact qu'aurait une nappe de pétrole sur ses chères battures, inondées à marée haute, celles-ci recueillent tout ce qui se trouve à la surface de l'eau. « Je sais qu'en eaux froides, le pétrole reste là vraiment longtemps », dit la jeune entrepreneure, qui inscrit désormais sur chacun de ses pots : « Produit menacé par le développement pétrolier ». Il faut dire que Kamouraska est doublement exposé au projet Énergie Est : le pétrole pourrait soit venir du pipeline, qui passe à 18 km dans les terres, soit du fleuve, où circuleront les pétroliers. - Quebec, October 2014. Saint-Germain. Gardens of the sea. Born in Kamouraska, Claudie Gagne founded Gardens of the sea in 2000. She sells fresh or dried sea plants that she gathers at low tide, not far from her porch. Among her clients are some of the finest restaurants, Toque in Montreal, or Laurie Raphael in Quebec. She knows that an oil leak would mean death for the wild herbs she collect and which would be contaminated at high tide. «I know that in these cold waters, the oil sticks around for a long time.» On all of her products she now has a sticker saying «product threatened by oil development projects ». The town of Kamouraska also fears the increased number of tankers on the river. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Québec, Octobre 2014. Saint-Germain. Les Jardins de la mer. Originaire de Kamouraska, Claudie Gagné a fondé en 2000 Les Jardins de la Mer, qui propose des herbes fraiches et des mélanges aromatiques séchés, toutes cueillies sur les battures. - Quebec, October 2014. Saint-Germain. Gardens of the sea. Born in Kamouraska, Claudie Gagne founded Gardens of the sea in 2000. She sells fresh or dried sea plants that she gathers at low tide, not far from her porch. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Québec, Octobre 2014. Lac Témiscouata. Avec ses 45 km de long et 5 km de large, le lac Témiscouata a toujours constitué le coeur des activités économiques de la région. Resté propre malgré des décennies de drave, il sert de source d'eau potable aux localités riveraines, dont Témiscouata-sur-le-Lac, Notre-Dame-du-Lac et Dégelis. « Je ne sais pas comment on pourrait chiffrer ça, une prise d'eau d'une telle qualité pour 3000 personnes », se demande Michel Grégoire, directeur de l'organisme de bassin versant du fleuve Saint-Jean. - Quebec, October 2014. Temiscouata lake. 45 km long and 5 km wide, the lake is at the center of the economical activities of the Temiscouata region. A former log floating route, it is known for the quality of its water which is used as a clear water source for the surrounding villages, Temiscouata on the lake, Notre-Dame-du-Lac and Degelis. «I don't know how much a potable water source for 3000 people is worth», wonders Michel Gregoire, director of the local water management organization. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Québec, Octobre 2014. ZEC Owen. La ZEC Owen (Zone d'exploitation contrôlée, territoire de chasse et de pêche sur le domaine public.) tente depuis deux ans de diversifier son offre au-delà de la traditionnelle chasse à l'orignal, ajoutant à son arc la randonnée pédestre et bientôt le canot-kayak. Au printemps 2014, des arpenteurs ontariens sont venus entamer des études préliminaires sur le tracé d'Énergie Est, rasant au passage un long couloir dans une jeune plantation d'arbres. Le pipeline traverserait la ZEC Owen sur 12 km en plus de nécessiter l'aménagement d'une station de pompage. Des bouleversements qui ne plairont certainement pas aux près de 700 membres de la ZEC. « Les chasseurs dérangés vont vouloir changer d'endroit », croit le directeur de la ZEC, Danny Beaulieu, et son assistant Daniel Ruest. La ZEC étant seulement gestionnaire sur les terres de la couronne, elle n'a pas son mot à dire sur le projet. - Quebec, October 2014. ZEC Owen. In Quebec, a ZEC (Controled exploitation zone) is a hunting and fishing area on the public domain). The ZEC Owen has been trying to offer new activities apart from the classic elk hunting, such as hiking and canoeing. In the spring of 2014, Ontarian workers started a preliminary study on the Energy-East route, and had to cut a strip of young trees. The pipe-line would cross the ZEC through 12km and a pumping station would have to be built, something the 700 members of the ZEC probably won't enjoy very much. «The hunters will want to change their spots if they are disturbed», think Danny Beaulieu manager of the ZEC, and his assistant Daniel Ruest. As the ZEC is on the public domain, the members or management can't really oppose the project. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Nouveau-Brunswick, Octobre 2014. Le maire d'Edmundston, Cyril Simard, géographe et amateur de vélo de montagne, s'est fait connaître lorsqu'il a forcé TransCanada à revoir le tracé préliminaire de son pipeline : il passait trop près de la prise d'eau de sa ville. Malgré cette petite victoire, il reste vigilant. « On ne peut pas dire qu'on est à l'abri parce le risque zéro n'existe pas. » - New-Brunswick, October 2014. Edmundston's mayor, Cyril Simard, was trained as a geographer and enjoys mountain biking. He became well known in the area when he forced TransCanada to change its preliminary route for the pipe-line, as he found it was too close to his town's water pumping station. «We're never a hundred percent safe, the zero risk doesn't exist.» Valérian Mazataud | Hans Lucas
Nouveau-Brunswick, Octobre 2014. Le maire d'Edmundston, Cyril Simard, géographe et amateur de vélo de montagne, s'est fait connaître lorsqu'il a forcé TransCanada à revoir le tracé préliminaire de son pipeline : il passait trop près de la prise d'eau de sa ville. Malgré cette petite victoire, il reste vigilant. « On ne peut pas dire qu'on est à l'abri parce le risque zéro n'existe pas. » - New-Brunswick, October 2014. Edmundston's mayor, Cyril Simard, was trained as a geographer and enjoys mountain biking. He became well known in the area when he forced TransCanada to change its preliminary route for the pipe-line, as he found it was too close to his town's water pumping station. «We're never a hundred percent safe, the zero risk doesn't exist.» Valérian Mazataud | Hans Lucas
Nouveau Brunswick, Octobre 2014. Gorge de Grand-Sault. Les Malécites appelaient l'endroit Chibunikabit, ce qui signifie endroit destructeur ou géant destructeur, probablement en référence à la légende selon laquelle une jeune malécite, Malobiannah, conduit des Mohawks à leur perte dans les chutes. En 2014, pas moins de 50000 visiteurs sont venus contempler la gorge de Grand-Sault : une manne touristique qui a contribué pour près de 40 % à l'économie de la ville éponyme, selon le maire Richard Keely. Pourtant, la municipalité de 5700 habitants n'a pas bronché quand elle a appris que le pipeline Énergie Est traverserait un affluent du fleuve Saint-Jean, juste en amont de la gorge de Grand-Sault elle s'est même déclarée favorable au projet. Le simple fait que TransCanada soit une société canadienne a suffi à convaincre M. Keely de ses bienfaits, même s'il ne créera que peu d'emplois pour sa municipalité. - New-Brunswick, October 2014. Grand-Sault falls. In 2014, 50000 visitors came here to see the famous Grand-Sault falls, a touristic attraction which constitutes 40% of the town's economy., according to mayor Richard Keely. The Energy-East pipe-line should cross one of the Saint John river tributaries, just upstream from the falls. Far from fearing for a possible loss of their beautiful attraction, the 5700 inhabitants town is in favor of the project. Even tough the project will create very few jobs for his town, Mr Keely believes in the good faith of the Canadian company. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Nouveau Brunswick, Octobre 2014. Gorge de Grand-Sault. En 2014, pas moins de 50000 visiteurs sont venus contempler la gorge de Grand-Sault : une manne touristique qui a contribué pour près de 40 % à l'économie de la ville éponyme, selon le maire Richard Keely. Pourtant, la municipalité de 5700 habitants n'a pas bronché quand elle a appris que le pipeline Énergie Est traverserait un affluent du fleuve Saint-Jean, juste en amont de la gorge de Grand-Sault elle s'est même déclarée favorable au projet. Le simple fait que TransCanada soit une société canadienne a suffi à convaincre M. Keely de ses bienfaits, même s'il ne créera que peu d'emplois pour sa municipalité. - New-Brunswick, October 2014. Grand-Sault falls. In 2014, 50000 visitors came here to see the famous Grand-Sault falls, a touristic attraction which constitutes 40% of the town's economy., according to mayor Richard Keely. The Energy-East pipe-line should cross one of the Saint John river tributaries, just upstream from the falls. Far from fearing for a possible loss of their beautiful attraction, the 5700 inhabitants town is in favor of the project. Even tough the project will create very few jobs for his town, Mr Keely believes in the good faith of the Canadian company. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Nouveau Brunswick, Octobre 2014. Grand Lake. Le plus grand lac du Nouveau-Brunswick est aussi un haut lieu de villégiature dans la province. - New-Brunswick, October 2014. Grand Lake. The biggest lake in the province is also a touristic highlight. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Nouveau Brunswick, Octobre 2014. Grand Lake. Le plus grand lac du Nouveau-Brunswick est aussi un haut lieu de villégiature dans la province. « Le port est bondé de monde durant l'été », dit Frida, 87 ans. Elle et sa fille Karen, 61 ans, ne s'inquiètent pas outre-mesure de voir le pipeline Énergie Est traverser la rivière affluente, près de la ville de Chipman. « Le progrès doit suivre son cours! » estime Karen, qui dit avoir peu de temps pour causer pipeline. « Si ça doit se faire, ça doit se faire », tranche quant à elle Frida. - New-Brunswick, October 2014. Grand Lake. The biggest lake in the province is also a touristic highlight. «The harbor is full of people during the summer», explains Frida, 87. Frida and her daughter Karen, 61, are not worrying too much about the pipe-line, even tough it will be crossing one of the lake tributaries, close to the town of Chipman. «Progress has to move forward !», thinks Karen. «If it has to be done, it has to be done», concludes Frida. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Nouveau Brunswick, Octobre 2014. Grand Lake. Le plus grand lac du Nouveau-Brunswick est aussi un haut lieu de villégiature dans la province. - New-Brunswick, October 2014. Grand Lake. The biggest lake in the province is also a touristic highlight. Valérian Mazataud | Hans Lucas
Nouveau Brunswick, Octobre 2014. Marécage de Hampton - Osprey Adventures. Second en importance au Nouveau-Brunswick, le marais d'eau douce de Hampton abrite une faune impressionnante, incluant le balbuzard, le pygargue à tête blanche, le rat musqué, le vison, la loutre et l'anguille, qui vient y vivre après son éclosion aux Bermudes. Le marécage subit quotidiennement les mouvements de marée de la baie de Fundy (les plus importantes au monde), en aval. Après l'avoir lui-même parcouru pendant plus de 30 ans, Rafe Hooper a démarré son entreprise de canot-kayak Osprey Adventures pour en faire découvrir les beautés aux touristes. Le pipeline Énergie Est traverserait la rivière Kennebecasis à 5 km en amont. « Dans ce système hydrique, une nappe de pétrole descendrait, puis remonterait, et ainsi de suite pendant plusieurs jours », dit Rafe. « S'il y a un quelconque risque qu'un accident se produise, alors ça ne devrait pas se faire.» - New-Brunswick, October 2014. The Hampton marshes and Osprey Adventures. The Hampton marshes are the second largest clear water marshes in New-Brunswick. It hosts a large animal population including osprey, white-tailed eagle, muskrat, mink, otter... The eels also come here after their birth in the Bermudas. The marshes water are under the influence of the Bay of Fundy's tides (the biggest in the world), downstream. Rafe Hooper has been paddling their waters for 30 years before creating Osprey Adventures, his own ecotouristic canoe company. The Energy-East pipe-line would cross the river Kennebecasis, 5km upstream. «In this hydric system, an oil spill would go up and down, following the water levels during several days. [...] If there is the slightest chance of an accident, then the project shouldn't go on.» Valérian Mazataud | Hans Lucas
Nouveau Brunswick, Octobre 2014. Raffinerie Irving à Saint-John. Point d'arrivée du pipeline. Surplombant la rive est du port de Saint-John depuis 1960, la plus grosse raffinerie du Canada (300 000 barils par jour) possède l'équipement nécessaire pour traiter le bitume dilué, auquel Énergie Est lui donnera enfin accès. Mais c'est surtout au terminal maritime en eaux profondes Canaport Energy East que souhaite aboutir TransCanada : la majorité des 1,1 million de barils de pétrole qu'elle transportera quotidiennement sera destinée à l'exportation. Ce nouveau terminal permettra aux plus grands pétroliers du monde d'accoster et augmentera le trafic maritime « à risque » dans la Baie de Fundy, un écosystème exceptionnel prisé des baleines. - New-Brunswick, October 2014. The Irving refinery in Saint-John, NB. Built in 1960, the biggest refinery in Canada can treat up to 300,000 barrels a day. It will be the final stop for the Energy-East pipe-line and where the diluted crude could be transformed. It is located above Saint-John deepwater port. The majority of the 1,1 millions barrels transported daily by the pipe-line will be exported. The new Canaport Energy East terminal could welcome the world's biggest oil tankers. It will increase a risky maritime traffic in the Bay of Fundy, a unique ecosystem which whales affectionate. Valérian Mazataud | Hans Lucas
La Cité, Suisse, jul 2015. Valérian Mazataud | Hans Lucas
The Walrus, Canada, nov 2015. Valérian Mazataud | Hans Lucas